La présence d’eaux claires para­sites d’origine météo­rique, c’est-à-dire les eaux de pluie et les eaux claires para­sites perma­nentes (ECPP) issues des nappes phréa­tiques, peut avoir d’im­por­tantes consé­quences sur le système d’assainissement des eaux usées :

• Au niveau du dimen­sion­ne­ment des réseaux, en générant des surcharges, des débor­de­ments ou des risques d’usure préma­tu­rée des cana­li­sa­tions,
• Au niveau des postes de relè­ve­ment, où l’on peut consta­ter des consom­ma­tions élec­triques trop impor­tantes, des risques d’usure et même des risques de déver­se­ment,
• Au niveau de l’unité de traitement, où l’on rencontre des situa­tions de surcharge hydraulique, avec la forma­tion d’un bypass et la baisse du rende­ment épura­toire.

La réali­sa­tion d’un diagnos­tic du réseau de collecte permet de véri­fier son fonc­tion­ne­ment, d’es­ti­mer la part d’eaux claires parasites et de déterminer un programme de mesures correctives. Parmi les dispositifs mis en place par la Régie des Eaux Gessiennes (mesures réseaux, inspections télévisuelles, vérification de la conformité des branchements particuliers), les agents du service organisent, selon les situations rencontrées, des enquêtes dites à la fumée. Ces opérations consistent à insuffler de la fumée blanche non toxique dans le réseau d’assainissement des eaux usées, afin de détecter les anomalies.

La fumée est sans danger

Elle est composée de paraffine alimentaire. Elle n’est pas nocive, ne tâche pas et se dissipe en peu de temps.

Sécurité entourant l’opération

Les services municipaux et les pompiers sont prévenus lors de chaque intervention.

Il est possible que, durant l’opération, de la fumée pénètre dans les logements via les canalisations (absence ou défaillance des siphons).

Dans ce cas, il convient d’aérer les pièces de la maison et de restituer la fonction des siphons.